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Vous êtes ici : Quarante-Deux KWS Sommaire du nº 27 éditorial

Keep Watching the Skies! nº 27, décembre 1997

Éditorial & courrier

par Pascal J. Thomas

J'ai toujours été ouvert au débat et aux commentaires, commençant souvent moi-même la lecture d'un périodique quelconque (du fanzine aux Notices of the American mathematical society) par celle du courrier des lecteurs. Histoire de voir ce que j'ai raté d'intéressant dans les numéros précédents, les choses intéressantes étant celles qui provoquent des réactions.

Il faut croire que peu d'auteurs lisent KWS, ou ils nous corrigeraient plus souvent à propos des œuvres que nous malmenons dans nos colonnes. En tout cas, Pierre Stolze a relevé une erreur dans ma chronique de Greta Garbo et les crocodiles du Père Fouettard :

« Tu écris que tu as repéré au moins une invraisemblance dans le roman — alors que, je n'en doute pas, elles doivent être légion ! —, “ce personnage de mathématicien rendu immensément riche par son travail de recherche”. Non je n'ignore pas qu'un tel matheux ne peut s'enrichir par son seul travail, même s'il obtient la médaille Fields à vingt-six ans. Je l'ignore si peu que j'écris dans mon roman, à la page 167, cinquième paragraphe : “En 1988, le chercheur hérita d'une grosse fortune…” ! C'est ainsi qu'il peut acquérir une drogue autrement hors de prix pour lui. Conclusion : attention aux lectures trop rapides ! »

Dont acte.

J'aurais moi-même envie d'envoyer une lettre de lecteur à Éric Vial, pour lui dire, à propos de son article sur le livre d' “Albert-Weil”, ce qu'il sait déjà, à savoir qu'on peut très bien imaginer un Nazi anti-clérical et écolo, et que le nazisme a charrié bien des courants qui ne se retrouveraient pas sous le parapluie d'une extrême droite réactionnaire, bien des opinions délirantes. Y compris la fascination pour le mysticisme tibétain, comme cela a été rappelé à l'occasion de la sortie du film Sept ans au Tibet (voyage et transfiguration d'un alpiniste nazi). En tout cas, Sont les oiseaux est un ouvrage qu'il fallait signaler.

Tous les lecteurs ont le droit de nous faire part de leur opinion, même quand ils sont contents. André-François Ruaud m'écrit : « Je dois devenir vieux [1] […] KWS reste un des rares fanzines que je lise encore… ».

Notes

[1]  Welcome to the club!