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Vous êtes ici : Quarante-Deux KWS Sommaire du nº 11 éditorial

Keep Watching the Skies! nº 11, avril 1995

Éditorial : les imperceptibles changements…

par Pascal J. Thomas

Il est de coutume que les princes nouvellement intronisés inaugurent leur règne par d'affriolantes innovations. Je vous surprendrai peut-être en promettant, dans le cadre fraîchement installé de mes fonctions de rédacteur en chef de KWS, un strict conservatisme : la revue me plaisait ainsi, et je n'ai d'autre but que ceux fixés par Sylvie Denis : des critiques de livres de SF, et pas de fantaisie déplacée. Ni de luxe — vous pourrez constater en vous reportant au bas de cette même page que les tarifs d'abonnement ont nettement baissé !

Ce qui précède est à prendre sans sectarisme : critiques de livres, cela peut vouloir dire aussi critiques de revues ; et je serais enchanté de recevoir un papier qui traite d'un ensemble d'œuvres plutôt que d'une seule. Quant à la SF, si je lui donne une primauté parfaitement subjective, je n'ai pas d'intention d'exclure le fantastique, autre extrémité d'un même continuum. Ne faites donc pas une confiance aveugle aux indications de genre données dans le sommaire et en tête d'articles : si j'ai choisi de présenter les livres par ordre alphabétique d'auteur, c'est que l'origine de l'œuvre prime sur l'emballage. Dans la même optique, je n'ai pas cru bon de distinguer les ouvrages selon la langue dans laquelle ils sont édités ; le lecteur procédera de lui-même aux adaptations nécessaires.

Si Francis Valéry et Sylvie Denis jouent désormais un rôle important dans la revue de SF Cyberdreams — le numéro 2 vient de sortir — ils n'oublient pas KWS pour autant ; le premier reste notre imprimeur, et la deuxième me semble d'autant plus prolixe que la voici libérée des tâches ancillaires de l'édition. La signature d'Éric Vial vous est familière, celle de Jean-Louis Trudel peut-être moins : l'auteur canadien anime depuis un an environ un serveur de liste sur l'internet, sffranco, où sont apparues les versions originales des articles présentés ici, fruit de ses lectures assidues de la collection “Anticipation” du Fleuve Noir. Il tient à préciser qu'il a adopté “un ton plus intimiste que pour [ses] critiques habituelles”, et une écriture plus relâchée. Mais il en perd rien de ses connaissances scientifiques et de ses qualités de logique, qualités que l'on retrouve dans son roman paru en 1994 au Fleuve Noir, Pour des soleils froids.

Pour excellents que soient les collaborateurs de KWS, n'imaginez pas que l'équipe soit fermée ; je serais heureux de recevoir des critiques émanant d'autres plumes — pour autant qu'elles soient déjà saisies : écrivez-moi pour les détails techniques. Et bonne lecture !