Carnet d'Ellen Herzfeld, catégorie Photo

Les Mureaux, le 24 octobre 1987

Ellen Herzfeld, billet du 15 juin 2005

C'était il y a presque dix-huit ans. Ça ne nous rajeunit pas, madame. La ville des Mureaux, dans les Yvelines, a inauguré sa médiathèque de façon grandiose les 24 et 25 octobre 1987, en partenariat avec l'aérospatiale : deux expositions le Futur c'est maintenant sur les réalisations spatiales françaises et la Ville aux 2 soleils sur l'espace imaginaire, remise du prix 1987 de la fondation Ariane-Les Mureaux à son premier lauréat, Robert Silverberg, conférences-débats, rencontres, etc.

J'ai pris quelques photos que vous pouvez voir dans la galerie. Il y avait, évidemment, Robert Silverberg avec son épouse Karen Haber, mais aussi John Brunner, Kim Stanley Robinson et sa femme, Scott Baker, Joëlle Wintrebert et monsieur, Igor et Grichka Bogdanoff, Gérard Klein, Jean-Pierre Hubert. Les photos ont été prises le samedi ; le lendemain il y avait d'autres personnes mais je n'y étais pas.

Robert Silverberg aime bien la France et y vient bien volontiers, à titre personnel ou invité. Je ne sais pas du tout sur quels critères il a été choisi pour recevoir le prix. Peut-être tout simplement parce qu'un organisateur aimait ses livres. C'est une raison aussi valable qu'une autre. Je n'en ai jamais plus entendu parler depuis. Mais bon, sur le coup, c'était sympa pour tout le monde. C'était, je crois, la première fois que je rencontrais sa nouvelle épouse, Karen Haber. Je me souviens qu'elle regardait Joëlle Wintrebert, toujours un pôle d'attraction pour les yeux masculins, avec une certaine désapprobation et elle m'a même fait quelques commentaires, disons, féminins, à son sujet.

John Brunner venait souvent en France à l'époque. Il était toujours d'accord pour accepter les invitations et on l'a vu à de nombreuses conventions. Kim Stanley Robinson habitait en Suisse où sa femme travaillait et, lui aussi, est venu en France à plusieurs reprises. Scott Baker a très longtemps habité Paris ; on le voyait souvent aussi. Finalement, c'était bien pratique pour les organisateurs de manifestations SF d'avoir tous ces auteurs anglo-saxons sous la main pas trop loin, dont certains parlaient même plus ou moins le français.

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